L’apnée du sommeil n’a aucune incidence sur une trabéculectomie. La pression du masque pour traiter l’apnée du sommeil sur le visage, qui peut exercer une pression indue sur l’œil et endommager le site de la trabéculectomie, pourrait poser problème. Toutefois, je n’ai trouvé aucun rapport à ce sujet.
Les études se sont avérées peu concluantes et contradictoires relativement à l’association de l’apnée du sommeil avec une progression du glaucome.
Le risque global d’infection après une chirurgie de la cataracte est de moins de 1 %. Le fait d’avoir un glaucome n’augmente pas ce risque. Traiter la sécheresse oculaire, la blépharite et l’irritation de la surface oculaire avant la chirurgie pourrait permettre de diminuer le risque global d’infection. Parlez-en à votre chirurgien.
Le plus grand risque d’infection après une chirurgie du glaucome, c’est la formation de boursouflures au site d’une trabéculectomie.
L’insertion d’un implant iStent est une procédure mini-invasive – généralement par l’incision faite pour traiter la cataracte – qui n’augmente pas le risque d’infection. Puisqu’il n’y a pas de boursouflure, le risque subséquent n’est pas plus élevé.
Une valve Ahmed, ou implant de drainage, est un appareil qui aide à réduire la pression intraoculaire lorsque le traitement médical maximal (gouttes ophtalmiques et traitement au laser) s’avère insuffisant.
Pendant une intervention chirurgicale, un tube est inséré dans la partie avant de l’œil pour permettre le drainage graduel du fluide aqueux depuis l’intérieur de l’œil jusqu’à un réservoir placé sous la conjonctive, à l’extérieur du globe oculaire. Les tissus environnants absorbent ensuite le fluide.
Ce drainage graduel diminue la pression intraoculaire.
Les angles réduits peuvent entraîner le glaucome à angle fermé, et la chirurgie au laser peut réduire le risque de fermeture de l’angle.
Pour déterminer si l’angle est ouvert ou fermé et établir si une chirurgie au laser s’impose, un ophtalmologiste effectuera un examen complet de l’œil. La chirurgie au laser est une intervention plutôt sécuritaire qui s’accompagne d’un faible risque d’hémorragie, d’inflammation, de hausse de pression intraoculaire ou d’éblouissement.
La compression du chiasma optique par une tumeur de l’hypophyse peut entraîner une perte de vision périphérique, puisque les cellules ganglionnaires de la rétine qui commencent dans l’œil descendent le nerf optique jusqu’au chiasma pour ensuite se rendre jusqu’au cerveau. Après la chirurgie de retrait de la tumeur, il y a moins de compression sur le chiasma et les cellules ganglionnaires. Ainsi, si les cellules n’ont pas été détruites par la compression, elles pourraient se rétablir dans une certaine mesure et vous pourriez retrouver votre vision périphérique, mais ce processus prendra du temps.
Il semble que vous ayez reçu un diagnostic de fermeture primitive de l’angle, ce qui signifie que le drain interne de votre œil s’est rétréci. Cette affection est généralement détectée lors d’un examen périodique de la vue ou dans des situations comme la vôtre, c’est-à-dire quand le patient a une autre maladie de l’œil qui nécessite un examen approfondi des yeux.
Dans les cas de fermeture primitive de l’angle, le drain rétrécit progressivement à mesure que le patient vieillit. Dans certains cas, le drain peut se bloquer soudainement, ce qui entraînera une pression oculaire très élevée associée à de la douleur oculaire, des maux de tête, une vision embrouillée et des nausées. Dans d’autres cas, le drain se fermera lentement et causera un glaucome associé à des dommages au nerf optique et une atteinte du champ visuel.
Si votre médecin croit que le drain de votre œil a rétréci à un point tel que vous êtes à risque de présenter une fermeture primitive de l’angle, vous devriez envisager de subir une iridotomie au laser YAG.
Diminuer la pression intraoculaire est la meilleure façon de ralentir la progression du glaucome. En raison du stade avancé de la maladie dans votre œil droit, il est préférable de maintenir la pression au niveau le plus bas possible.
Si les gouttes et le traitement au laser n’ont pas permis d’atteindre une pression intraoculaire cible, la prochaine option à privilégier est la chirurgie. La perte du 5 % de vision qu’il vous reste en raison d’une hausse de la pression à la suite de l’opération est une complication rare.
Si vous continuez seulement avec l’application de gouttes, vous pourriez finalement perdre le 5 % qu’il vous reste en raison de la pression oculaire élevée.
Une inflammation prolongée peut survenir après toute chirurgie et peut causer de la douleur.
La sécheresse oculaire peut aussi causer de la douleur. Pensez donc à lubrifier vos yeux à l’aide de larmes artificielles.
Votre difficulté à lire est attribuable à la dilatation de votre pupille, qui peut être observée chez les patients qui prennent de l’atropine pendant une longue période. L’effet de l’atropine peut prendre un certain temps avant de se dissiper. Il pourrait donc vous être utile d’essayer de porter des lunettes de lecture.
Il semble que le glaucome soit à un stade avancé dans l’œil opéré, et la pression oculaire était peut-être jugée trop élevée, ce qui a motivé l’intervention chirurgicale. Il serait important d’éliminer la possibilité d’autres troubles oculaires, comme la dégénérescence maculaire, mais il faut savoir que la perte de vision peut être causée par la chirurgie du glaucome ou se poursuivre malgré l’opération.
Il est peu courant que l’iridotomie au laser YAG cause comme effets secondaires de l’éblouissement ou des lignes horizontales grises. Dans une étude récente, aucune différence n’a été constatée dans les symptômes d’éblouissement avant et après une iridotomie au laser, mais certains patients nous ont rapporté ce symptôme. Le traitement au laser de certaines régions de l’iris réduirait, semble-t-il, la prévalence de cet effet secondaire, mais certaines études récentes tendent à indiquer le contraire.
Il est difficile de commenter la prise en charge du glaucome dans des cas précis. En général, le laser est un bon choix. Il peut avoir un effet bénéfique sur la pression oculaire et éviter le désagrément d’avoir des gouttes ophtalmiques supplémentaires.
L’augmentation de la pression pourrait être liée à la prise irrégulière des médicaments contre le glaucome, ou encore résulter de la simple progression de la maladie. Il peut aussi s’agir du mécanisme sous-jacent du glaucome, qui comprend la pseudo-exfoliation capsulaire.
On effectue une trabéculoplastie au laser argon et une trabéculoplastie sélective au laser sur le trabéculum (le drain de l’œil) pour en améliorer le fonctionnement et réduire la pression oculaire dans les cas de glaucome à angle ouvert. Lors d’une iridotomie au laser YAG, on pratique un petit trou dans l’iris pour ouvrir l’accès à la zone de drainage chez les patients à risque de développer un glaucome à angle étroit ou fermé ou chez ceux qui en sont atteints.
Je ne prévois aucun problème relativement à l’école ou à la nage, car les deux types d’intervention au laser se pratiquent en consultation externe, aucune préparation n’est requise et la convalescence est de courte durée. Aucun pansement n’est appliqué sur l’œil, et les patients peuvent reprendre rapidement leurs activités.
Malheureusement, il arrive que la chirurgie du glaucome ne fonctionne pas du premier coup ou qu’elle ne fonctionne tout simplement pas pour certaines personnes. Par contre, dans certains cas, la pression continue de diminuer au fil du temps, donc je ne m’inquiéterais pas trop pour le moment. S’il y a lieu de poursuivre les traitements, on pourrait recommencer les gouttes ophtalmiques, revoir l’intervention chirurgicale effectuée ou procéder à d’autres opérations.
La gonioscopie est réalisée pendant un examen de la vue et vise à évaluer le système de drainage interne de l’œil et à diagnostiquer le glaucome à angle étroit. Nous recommandons habituellement le traitement pour le glaucome à angle étroit lorsque le drain de l’œil (le trabéculum) n’est pas visible. Sans traitement, il y a un risque de développer un glaucome par fermeture de l’angle. Le traitement pour le glaucome à angle étroit est l’iridotomie au laser YAG, au cours de laquelle on pratique une petite ouverture dans l’iris.
Récemment, il a été montré que la chirurgie de la cataracte (le retrait du cristallin naturel) avait des effets bénéfiques sur le glaucome à angle étroit et que le rétrécissement était causé par un cristallin de grande taille (cataracte) qui prend trop de place à l’intérieur de l’œil. Si vos problèmes visuels ou vos cataractes sont minimes, le laser pourrait être une approche plus prudente. Dans votre cas, je demanderais à l’optométriste ou à l’ophtalmologiste de vous aiguiller vers un spécialiste du glaucome, qui confirmera si l’angle est très étroit.
Si l’angle est étroit, vous pourriez avoir besoin d’une iridotomie au laser YAG avant la TSL pour ouvrir l’angle. Une fois l’angle ouvert, la TSL peut servir à « nettoyer » le tissu de fibres trabéculaires (TT) de l’œil pour diminuer la pression. Elle peut être pratiquée avec tout type de glaucome, à condition que l’angle soit assez grand pour une chirurgie au laser dans l’angle.
Une vision embrouillée ou balayage optique survient lorsque la lumière atteint le ménisque lacrymal à la périphérie de la paupière, puis s’infiltre dans la petite ouverture effectuée au laser. C’est l’emplacement de l’iridotomie qui donne lieu à cet effet secondaire, et un tatouage cornéen est le meilleur moyen de résoudre ce problème. On pratique un tatouage sur la cornée, directement au-dessus de l’endroit où l’on a pratiqué l’iridotomie, de manière à réduire l’infiltration de lumière dans la petite ouverture.
Une certaine qualité de vision périphérique (de côté) est nécessaire pour conduire. Les détails peuvent dépendre de votre province de résidence.
Un glaucome avancé peut restreindre le champ de vision. Parmi les autres affections oculaires qui peuvent compliquer la conduite se trouvent les cataractes, la dégénérescence maculaire ou les AVC.
Les traitements contre le glaucome sont notamment les gouttes ophtalmiques, les traitements au laser et la chirurgie. S’il est vrai que le contrôle de la pression intraoculaire peut ralentir la progression du glaucome, il faut garder à l’esprit qu’il n’existe aucun remède ni moyen pour recouvrer la vision perdue.
Pour le moment, personne en Ontario ne peut pratiquer de chirurgie par Trabectome. D’autres options chirurgicales, dont les implants iStent et Xen/Aquesys, peuvent être offertes à London et Kitchener.
Des études ont récemment permis de démontrer que le taux d’efficacité de la trabéculoplastie au laser argon et de la trabéculoplastie sélective au laser était presque identique. On pratique la trabéculoplastie au laser argon depuis plus de 20 ans et la trabéculoplastie sélective au laser depuis environ 15 ans. La trabéculoplastie au laser argon a recours à un laser dit « universel », tandis que la trabéculoplastie sélective au laser fait appel à un laser unique et à aucune autre application, ce qui fait qu’elle est moins répandue.
Dans les deux cas, on traite les canalisations internes du liquide oculaire au laser. Or, le modus operandi de ces trabéculoplasties est différent. Dans le cas de la trabéculoplastie au laser argon, on crée des marques de brûlure qui, en rétrécissant, ouvrent le secteur entre les marques de brûlure afin d’accroître l’écoulement du liquide oculaire. De son côté, la trabéculoplastie sélective au laser a pour objectif d’enflammer les canalisations, « recrutant » par ce fait des cellules qui nettoient les débris logés dans les canalisations, afin d’augmenter l’écoulement dans ces dernières.
Dans le cas de la trabéculoplastie au laser argon, lorsque 360 degrés des canalisations ont été traitées – soit deux traitements –, on ne peut plus aller plus loin. De son côté, la trabéculoplastie sélective au laser peut être répétée à plusieurs reprises, mais la fréquence fait toujours l’objet de controverses. Par ailleurs, les effets secondaires sont les mêmes quel que soit le type de chirurgie.
Après 5 ans, le taux d’efficacité d’une trabéculectomie est de 80 %. Notez que l’opération peut connaître des ratés à tout moment après la période postopératoire. Pour assurer le succès de l’opération, il est primordial de suivre à la lettre les traitements postopératoires et de consulter son chirurgien fréquemment.
Le taux de complications est de moins de 2 pour cent. Parmi les complications les plus communes, notons les hémorragies, les infections ou la perte de la vue. Pour ce qui est des complications à long terme, citons une pression oculaire élevée, une pression oculaire trop faible et des infections.
Le iStent est un petit dispositif qu’on insère dans le canal de drainage de l’œil afin de favoriser l’écoulement. Certaines personnes atteintes de glaucome pourraient devoir recevoir un iStent lors d’une chirurgie de la cataracte.
Le iStent est utile lors des premiers stades des glaucomes à angle ouvert, de gravité légère ou modérée. Il pourrait permettre d’éliminer le recours à un ou à plusieurs médicaments. Ses principaux désavantages sont le coût élevé de son installation et le manque d’études à long terme.
Après une opération, il est normal que la vision soit trouble pendant 8 à 10 semaines, surtout si vous prenez des gouttes ophtalmiques stéroïdiennes comme le prednisolone ou le Maxidex.
Votre vision pourrait également être trouble sur votre tension oculaire est basse.
Après remplacement du cristallin lors d’une chirurgie de la cataracte, il est très rare qu’on le remplace de nouveau. Ceci dit, une capsulotomie au laser Nd-YAG (polissage du cristallin) pourrait vous être utile.
Il n’existe pas de tension oculaire dite « normale ».
Pour traiter le glaucome le mieux possible, les médecins établissent pour chaque patient une tension-cible spécifique qui contribuera selon eux à freiner l’endommagement du nerf optique ou du champ de vision. Plus le glaucome a fait de dommages, plus on baisse la tension-cible.
Demandez au docteur de votre mère qu’il vous réfère à un chirurgien qui se spécialise dans l’installation d’un type d’endoprothèse qu’on appelle communément iStent. Avant d’aller plus loin par contre, on devra déterminer si votre mère est apte à subir ce genre de chirurgie. Dans le cadre de l’évaluation, on examinera la circulation dans l’œil ainsi que la gravité même du glaucome (léger, modéré, avancé).
Le iStent est un traitement nouveau genre qui n’est offert que depuis environ deux ans. Ce dernier peut éliminer le recours à certains types de gouttes oculaires. Le iStent est à son plus efficace chez les glaucomes légers ou modérés.
Il est préférable de procéder à l’insertion du iStent de concert avec la chirurgie de la cataracte. Le seul hic : chaque iStent coûte 500 $, un montant qui n’est pas couvert par l’Assurance-santé de l’Ontario. Résultat : ce traitement pourrait ne pas être offert dans tous les hôpitaux. Ceci dit, certains modèles de type « utilisateur payeur » pourraient avoir été mis en place chez certains établissements.
Certains patients pourraient en effet être des candidats pour cette endoprothèse – baptisée iStent – au moment de subir une chirurgie de la cataracte. Le iStent est conçu pour les glaucomes légers ou modérés et pourrait éliminer le recours à certains médicaments pour le glaucome. Il existe toutefois deux ombres au tableau : le coût élevé du iStent et le manque d’études à long terme sur son efficacité.
Si les gouttes vous permettent de bien contrôler votre pression intraoculaire, je ne recommanderais pas la chirurgie pour l’instant.
En revanche, si votre pression intraoculaire inquiète votre ophtalmologiste ou si vos médicaments actuels produisent des effets indésirables, la chirurgie pourrait être une solution. Son efficacité est la même que l’ajout d’autres gouttes, mais cela ne fonctionne pas toujours ou les effets ne sont pas toujours durables.
Vous devez éviter de fumer de la marijuana. Elle réduit la pression intraoculaire, certes, mais brièvement. Vous devriez fumer continuellement pour que votre pression intraoculaire reste basse; les risques pour la santé, surtout de cancer du poumon, en seraient alors très élevés. Le fait de fumer de la marijuana après l’intervention chirurgicale peut mettre en péril les résultats; vous pourriez courir un risque accru d’échec en raison de la cicatrisation.
Après un traitement au laser, assurez-vous de bien comprendre et suivre les instructions de votre docteur relativement aux gouttes ophtalmiques. La convalescence après une trabéculectomie peut être de six à huit semaines, ou plus. Pendant votre convalescence, évitez de vous pencher, de soulever des lourdes charges ou d’effectuer des activités physiques éreintantes. Ne nagez pas avant que votre docteur vous en ait donné la permission.
La chirurgie traditionnelle pour le glaucome est une trabéculectomie avec Mitimycine C. Il s’agit d’une opération de 45 minutes accompagnée d’une convalescence allant de 6 à 8 semaines, en général.
Parmi les avantages de la chirurgie, notons la baisse de la pression intraoculaire, une réduction de la variation de la pression intraoculaire ainsi qu’un arrêt éventuel de la prise de gouttes ophtalmiques. Parmi les risques, notons le saignement, la perte de vision, l’infection ainsi qu’un taux d’échec de 20 % sur cinq ans.
Certaines opérations modernes sont moins envahissantes et offrent une convalescence plus rapide (Trabectome, iStente, canaloplastie), mais elles ne parviennent pas à réduire la pression intraoculaire aussi efficacement que la trabéculectomie, ce qui fait que certains patients pourraient devoir continuer à prendre des gouttes ophtalmiques ou recevoir une autre opération.
Il n’est pas habituel de subir une deuxième chirurgie peu après avoir subi une trabéculectomie, lors de laquelle on abaisse la pression intraoculaire en pratiquant une mince ouverture dans l’œil pour contourner le canal interne de l’œil. Après cette opération, l’ouverture pratiquée pourrait être soit trop grande, soit trop petite, ce qui occasionne une pression intraoculaire anormalement faible ou élevée. Si cela persiste, vous pourriez effectivement devoir subir une autre chirurgie.
Il est rare que l’œil ne soit pas complètement engourdi lors d’une anesthésie locale. Par contre, chez certains patients, l’anesthésie locale ne s’avère pas très efficace. Parmi les raisons, notons l’hypersensibilité de l’œil en raison de médicaments ou d’une chirurgie antérieure. De plus, les yeux qui larmoient abusivement pourraient diluer les gouttes anesthésiques.
Une injection autour de l’œil s’avère parfois nécessaire pour éviter tout inconfort. Pour la chirurgie, une anesthésie générale pourrait s’avérer plus judicieuse.
Le risque est plus élevé lorsque c’est votre famille immédiate qui en souffre (mère, père, frères, sœurs). Si les cas de glaucome se limitent à votre famille éloignée, le risque est moindre. Par ailleurs, le glaucome peut sauter une génération.
La chirurgie LASIK amincit la cornée. Votre docteur pourrait sous-estimer la pression intraoculaire dans une cornée mince et omettre de diagnostiquer le glaucome. Dans l’avenir, si vous désirez obtenir un facteur correctif donné relativement à la pression intraoculaire, faites mesurer cette dernière à répétition la veille et le lendemain de votre chirurgie LASIK.
Il peut être éprouvant pour les personnes atteintes de glaucome de prendre divers types de gouttes ophtalmiques. C’est pourquoi les médecins recommandent le traitement au laser à des stades de plus en plus précoces de la maladie. Par ailleurs, le traitement au laser d’aujourd’hui comporte des effets secondaires moindres.
La trabéculoplastie sélective au laser réduit la pression oculaire de près de 20 %, ce qui est comparable à l’ajout d’un autre médicament à une liste qui est dans certains cas très longue. Le traitement au laser n’est toutefois pas un remède contre le glaucome. Ce genre d’intervention n’est pas toujours couronné de succès, ses résultats peuvent n’être que temporaires et votre ophtalmologiste doit malgré tout continuer à mesurer votre pression oculaire.
L’intervention de prédilection pour traiter le glaucome est la trabéculectomie. Les médecins l’utilisent depuis 30 ans et son taux d’efficacité est très encourageant. Une étude menée récemment a démontré qu’une chirurgie filtrante (de dérivation) présente des résultats semblables à la trabéculectomie et des effets secondaires potentiellement moindres. Jadis, on réservait principalement ce genre d’intervention à des cas complexes pour lesquels la trabéculectomie s’était avérée inefficace.
L’œil est composé de cellules nerveuses très complexes, des prolongements du cerveau incapables de se régénérer lorsqu’elles sont endommagées. Actuellement, les spécialistes ont uniquement réussi à régénérer certaines cellules neuronales en laboratoire. Dans les années à venir, nous tenterons de mettre au point des médicaments qui pourront contribuer à prolonger la durée de vie des cellules endommagées ou à prévenir le dommage, tout simplement.
En général, nous n’administrons pas de sédatif pour une intervention au laser. Il faut que le patient soit coopératif et qu’il ne bouge pas. Avec un sédatif, vous pourriez devenir somnolent et votre tête pourrait basculer hors du champ du laser, ce qui causerait des lésions. Parlez-en à votre chirurgien.
Le processus de rétablissement après une trabéculectomie prend environ de huit à dix semaines. (Il n’y a pas réellement de processus de « guérison » proprement dit, car la « guérison » indiquerait que l’opération a cessé de fonctionner et qu’elle a échoué.)
L’âge peut avoir une incidence sur le rétablissement. Les jeunes patients ont tendance à récupérer plus rapidement que les patients âgés. D’autres facteurs, comme une utilisation préalable de médicaments pour les yeux, la quantité de médicaments utilisée, la durée d’utilisation ainsi que le tabagisme, peuvent également avoir une incidence sur la vitesse de rétablissement.
Il n’est habituellement pas nécessaire de procéder à une deuxième intervention chirurgicale peu de temps après une trabéculectomie. Votre ophtalmologiste pourrait cependant devoir couper un point ou faire une ponction d’aiguille dans le site de la chirurgie pour le garder fonctionnel.
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